The Other Man est une leçon de deuil de Liam Neeson, colosse irlandais imberbe tel l'escargot, qui a perdu sa femme en 2009, thème empathique circonstanciel du film. En jouant au plus fin, ledit film s'empêtre, s'empêche ; mais il en reste un rien de bien, embarras inclus.
Outre le rôle-titre, donc, l'argument de la jalousie posthume se révèle prenant. Votre conjoint meurt, vous découvrez qu'elle ou il en aimait un(e) autre : voilà The Other Man…
Banderas fait un peu pitié en latin lover face à Liam, petit vieux beau gommeux et tortillé. Mais il est dans son rôle, c'est le film qui veut cela. La fille touchante, comme son père au dandysme brut, c'est la mère Lisa (Laura Linney), second rôle magnétique, qui est à côté de la plaque. «Plus belle femme du monde», c'est vite dit, déjà. On fait comme si quand même, au crédit du veuf.
La Nuit au musée 2 prend la tête - du box-office. Signalant que le sosie zozo de Sarkozy, Ben Stiller, dont l'activisme prospère agace certains, déjà créditable du carton 2008 Tonnerre sur les tropiques, n'est pas la moitié du benêt qu'il joue. Reconduisant la formule du Petit soldat de plomb d'Andersen qui fit le succès de la Nuit au musée (la nuit, le musée clos s'anime, du brontosaure aux bustes romains en passant par les bas-reliefs incas), la Nuit au musée 2 imagine une sainte alliance folle, au Smithonian Institute, de Bonaparte (Chabat bon), Attila et