Rude été pour certains grands studios d'Hollywood. Certains s'en tirent avec les honneurs, comme Disney avec son Pixar, Là-haut, ou la Warner avec le triomphe inattendu de Very Bad Trip (The Hangover), comédie bien foutue et au budget modeste. En revanche, pour Universal, le plantage a été presque complet sur son secteur de prédilection, la comédie. A commencer par le bide catastrophique de Land of the Lost, comédie de Brad Silberling, réalisateur connu pour son poussif long métrage au titre programmatique, les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire, en 2004.
Land of the Lost, qui sera sur les écrans français la semaine prochaine sous le titre le Monde (presque) perdu, est une adaptation fantaisiste du roman de Conan Doyle où il s'agit de suivre les aventures d'un paléontologue tocard (Will Ferrell) entraîné avec son guide dans les entrailles de la Terre, où il croise le chemin de divers dinosaures. L'affaire, qui a coûté 100 millions de dollars (70 millions d'euros) au studio, s'est finalement traduite par des recettes en dessous de 50 millions de dollars, ce qui a toutes les caractéristiques d'une catastrophe industrielle. Et il est d'ores et déjà admis que les recettes à l'international ne pourront en aucun cas atténuer les dégâts.
Starting-blocks. Ce n'est pas tout. Pendant que l'autre grosse sortie estivale de la Universal, Public Enemies de Michael Mann, remplissait son cahier des ch