La 3D continue de s’imposer dans le paysage des sorties avec, cette semaine, deux films pour en prendre plein la gueule. D’abord, Destination finale 4, signé David R. Ellis, franchise horrifique rentable (800 000 entrées et plus pour les trois précédents épisodes) qui fonctionne comme d’hab sur le mode de la chaise musicale mortuaire, des ados se faisant tuer en dépit de leurs efforts méritoires pour rester vivants. Ensuite, Voyage sous les mers, de Jean-Jacques et François Montello, est un documentaire sur les pérégrinations d’une tortue à travers les océans. Sept ans de tournage, 26 expéditions internationales, 11 millions de budget, le film évite de prendre des cours de plongée et d’avoir l’air ridicule, habillé en homme-grenouille. Narratrice : Marion Cotillard.
Autre film coûteux mais déjà officiellement pas du tout rentable, c'est le Monde (presque) perdu de Brad Silberling avec Will Ferrell, une comédie d'aventure avec des dinosaures qui a gravement fait plonger le studio Universal (Libération d'hier). Rayon film d'action pure, 12 Rounds, de Renny Harlin (58 Minutes pour vivre, Cliffhanger…) fait monter l'adrénaline en obligeant un pauvre policier à accomplir toutes sortes de turpitudes pour sauver sa fiancée. Après la Revanche d'une blonde et Sa Mère ou moi !, Robert Luketic poursuit dans la veine comédie romantique avec l'Abominable Vérité ou la rencontre entre une animatrice célibataire et un hâbleur macho. Au début, ils se détest