Le cas Guy Maddin a été suffisamment instruit la semaine dernière (Libération du 14 octobre) pour se contenter de signaler la sortie en salles de son nouveau film autobiographique, Winnipeg mon amour.
Sensation du cinéma marocain, téléchargé par tout ce que le royaume compte de jeunesse dissipée, Casanegra, de Nour-Eddine Lakhmari, raconte les mauvais coups de deux petits voyous à Casablanca. Dans leurs errances, ils apprennent à ne pas taper les femmes. En revanche ils se défoulent sur un travelo et un prostitué masculin. A la fin, à l'un portant une chemise rose : «Tu ne serais pas devenu…» Réponse de l'offensé : «Tu dis le mot, je te tue.» C'est donc bien un film un petit peu homophobe qui représente le Maroc aux prochains oscars.
Après Mur, la documentariste Simone Bitton revient avec Rachel sur les lieux du conflit israélo-palestinien en enquêtant sur la pacifiste américaine Rachel Corrie, 22 ans, écrasée par un char israélien alors qu'elle tentait en 2003 d'empêcher la destruction de maisons palestiniennes dans la bande de Gaza.
Adama, de Dror Shaul, se déroule dans un kibboutz du sud d'Israël. Dvir a atteint l'âge de sa bar-mitsva et le film chronique les jours précédant l'événement.
The children, de Tom Shankland, est un film fantastique raté sur des enfants qui, frappés d'un mal mystérieux, se jettent sur leurs parents.
Whiteout, de Dominic Sena, oblige à porter une doud