Pour traduire l'expression cloud computing, l'Office québécois de la langue française propose «informatique dans les nuages». C'est joli, mais ça donne l'idée d'une forme lointaine et nébuleuse contraire à la réalité : le cloud computing, qui consiste, pour les colosses du Net, tel Google, à construire de gigantesques fermes pour ordinateurs en batterie (l'une d'entre elle, construite par Apple, connectera bientôt entre eux jusqu'à un million de serveurs) connaît un développement bien réel et foudroyant. Il permet d'alléger le travail des ordinateurs personnels en donnant aux usagers la possibilité de déposer à distance dans ces data centers tout ce qui en alourdit d'ordinaire la mémoire : messageries, applications, données, etc.
Code. Particuliers comme entreprises (qui peuvent y archiver leur comptabilité par exemple) ont de plus en plus recours, sans toujours le savoir, au cloud computing. Longtemps, l'affaire des entreprises spécialisées dans le high-tech et la net-économie, le cloud computing est devenu la dernière chose dont on parle à Hollywood depuis que le Wall Street Journal, puis Variety ont fait état des intentions de Disney dans ce domaine. «Keychest» est le nom de code de ce projet, ainsi que de la technologie que Disney entend promouvoir. Il se présente comme un système de distribution permettant au consommateur d'accéder à des contenus n'importe où, à n'importe quel moment et à par