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Critique

«Panique au village» : du cartoon plein les Wallons

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Dingo. Les Belges Patar et Aubier secouent la boîte à jouets le temps d’une comédie relax.
par Gabriel MORAINE
publié le 29 octobre 2009 à 0h00

Ils ont le côté décontracté que seuls les gens qui bossent dur peuvent se permettre. Stéphane Aubier et Vincent Patar, les deux réalisateurs de Panique au Village sont en tournée promotionnelle. Aubier : «C'est le début de la semaine, mais ça va être sauvage.»

Paris lundi, Amsterdam mardi, Genève plus tard. Les deux zigues ont confiance en leur film, moins en la valeur des critiques : «En Belgique, la presse était assez dithyrambique, mais le public n'a pas très bien répondu», souligne Patar, perplexe. «Mais apparemment, en France, vous allez plus au ciné.» Les entrées en salle : plus un bonus qu'une exigence pour La Parti Production, boîte de prod' des deux Belges, avec qui ils collaborent depuis le Panique au Village version minisérie (qui était diffusé sur Canal +). Leur amitié avec Vincent Tavier, Philippe Kauffmann, Guillaume Malandrin et Stéphane Vuillet, membres fondateurs de La Parti, date de plus encore. But du jeu ? Donner au travail l'apparence d'un jeu, justement. Une aventure amusante entre potes. Patar et Aubier s'accordent à dire qu'un tel projet n'aurait pas été possible avec un producteur traditionnel : «La Parti ne produit que des documentaires, films ou clips qui ne coûtent pas très chers. Alors ils parviennent toujours à retomber sur leurs pieds.»

Ramones. Au sein de cette équipe, les casquettes sont multiples et interchangeables : Malandrin et Tavier participent à l'écriture, ce dernier