Une sorte de petit miracle s'opère dans Cinéman, faisant que Franck Dubosc, réputé irrecevable, s'anime. C'est au début du film, sorte de boulevard d'aventure pataphysique ; soit une scène de genre au lycée Alfred-Jarry : «la remise des copies». On en rêve, Cinéman le filme. Dans l'exercice d'école du prof sadique, Dubosc soudain passe bien. Fat à souhait, il inflige une vraie «correction» à sa classe d'idiots communs pondeurs de copies nulles. Un bon instant d'anthologie.
Ensuite, Cinéman boutique bravement sa petite affaire cinéphilique, brassant mélodrame et pitrerie fantastique (un camé tombé du corsage de Sissi vient à piquer la curiosité de Deloux Dubosc, transmuant le vieux garçon matheux en homme animal machine écran). Ce pourrait être cucu, c'est curieux. Entre la Rose pourpre du Caire et les Deux mondes, plissement spatio-temporel belge parent avec Poelvoorde, héros du Podium à succès antérieur de l'auteur qui eût excellé dans ce numéro. Dont ne s'arrange pas mal, donc, Dubosc l'ébahi beauf du Grand-Petit-Quevilly (Normandie).
Dès le prégénérique, au fait, il colle en Harold Lloyd désarticulé sur l'air archianachronique de Quand t'es dans le désert remix. Capdevielle, Woody Allen, Langdon, Chaplin, revus Soigne ton gauche Tati, cela fait déjà beaucoup ; et ce n'est qu'un début. Duboscfinira Zorro Duelliste(s) pour les beaux yeux de Sissi revue Langdon, après stage en Errol Fl