Le chiffre du jour, c’est 19, soit le nombre de nouveaux films cette semaine sur les écrans. Un embouteillage qui sent le massacre (et le n’importe quoi) à plein nez.

Déjà sorti au Grand Rex, à Paris, ARTHUR ET LA VENGEANCE DE MALTAZARD, de Luc Besson, déboule sur les écrans nationaux dans un déluge de couleurs chatoyantes et de cheveux hirsutes, la coupe «saut du lit» étant une invention de Besson (revoir la tête de Christophe Lambert dans Subway), qui a lui-même de plus en plus l’air s’être levé du pied gauche et d’avoir loupé le pot de gel fixant avant le flash dans la figure.

Dans BAZAR, de Patricia Plattner, Bernadette Lafond joue une antiquaire qui s’éclate dans son boulot jusqu’au jour où elle apprend coup sur coup qu’on va l’expulser de son magasin et qu’elle va être grand-mère.

CANINE, du Grec Yorgos Lanthimos, décrit l’enfermement d’une famille dans une prison dorée, les parents et leurs trois enfants ont interdiction de franchir les murs de la propriété. Leur monde déréalisé est prétexte à un exercice glacé qui tourne à vide et donne surtout envie de revoir le Château de la pureté d’Arturo Ripstein.

LA SAINTE VICTOIRE, de François Favrat, rassemble les deux acteurs ayant successivement interprété Asterix, Christian Clavier et Clovis Cornillac, dans une histoire de relation intéressée et torve entre un petit architecte d’Aix-en-Provence et le candidat à la mairie.

Dans SOMMEIL BLANC, premier long métrage de Jean-Paul Guyon, une jeune femme qui vit retirée dans la montag