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Libération

Rachel Weisz & Nikolaj lie Kaas

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par BAYON
publié le 13 janvier 2010 à 0h00

Agora est une antiquité espagnole tentée d'astronomie en costumes et anglais hellénistiques et touchant le fond. Au IVe siècle, Alexandrie sombre, sur fond de pogroms une femme enseigne, Hypathie, alias Rachel Weisz, fille du docte Michael Lonsdale née de la Momie, dont la physique enflamme le lyceum et la célèbre Bibliothèque. L'intérêt par défaut de ce péplum plagiant un peu Vercingétorix,poussif en regard du dernier chef-d'œuvre du genre, la Passion de Jésus Christ, est sa vision des premiers chrétiens en secte crasseuse de fous de dieu tueurs misogynes antisémites à la taliban, renvoyés dos à dos avec les démocrates esclavagistes grecs et les barbus juifs xénophobes lapideurs du cru. Vivement le Livre d'Eli.

Plus au nord, Just Another Love Story est une curieuse exhumation danoise 2007. Une revolvérisation moite et un long crash tuant fixent l'attention. On est en terrain thriller connu, du côté de Jar City. Les acteurs du drame sont le héros, son double antipodique et l'héroïne cassée. Le film narre la réhab existentielle de cette Julia. Le second, beau chevalin, nous revient de Brothers 2004, où il jouait le bon frère d'Ulrich Thomsen rentré schizo d'Afghanistan. Ici c'est lui, Nikolaj Lie Kaas, l'esprit du mal. Il fait oublier un peu les invraisemblances (dont la momie violeuse clinique). L'anonyme rôle-titre Anders W. Berthelsen, loué comme