Le rappeur inspiré Oxmo Puccino est nominé aux Victoires de la musique dans la catégorie meilleur album de musiques urbaines pour son dernier CD, Soleil d’hiver. Il repart en tournée en mars.
La première image ?
Je ne peux pas dire laquelle exactement, mais ça vient forcément des films de kung-fu que j'allais voir au cinéma du Trianon à côté de l'Élysée Montmartre à Paris. J'y accompagnais mon père, j'avais 6 ou 7 ans. L'autre image forte, c'est la Guerre des étoiles au Grand Rex, cette fois-ci avec mon oncle.
Le film (ou la séquence) qui a traumatisé votre enfance ?
Dans E.T., quand les forces gouvernementales viennent le chercher en installant un couloir en plastique dans la maison. Et sinon une scène de la Nuit du chasseur, quand Robert Mitchum veut faire du mal à la petite fille. Je me suis dit : «Lui, c'est vraiment un méchant. Il veut tuer la petite fille blonde.»
Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?
Tous les films qui passaient après 20 h 30 à la télé, ça en fait un paquet.
Une scène fétiche ?
Requiem for a Dream, quand la mère perd le sens de la réalité à force de regarder la télé et de prendre des anti-antidépresseurs. Elle a perdu 40 kilos, elle porte sa robe de mariée, elle se voit dans l'écran et on se sent perdus, comme elle.
Vous dirigez un remake ? Lequel ?
Barry Lyndon, un film d'époque remis d'actualité ou Casino, une histoire d'amour tragique.
Le film que vous avez le plus vu ?
Le Parrain, les trois, je les ai tous vus à la télé puis en VHS et en DVD. A un moment, je mettais même le magnétoscope en lecture automatique. Le Parrain 1 et 2 passaient en boucle. Ça tournait non-stop, quand je faisais la vaisselle, quand je recevais des amis. Ça a duré six mois, en 1998.
Qui ou qu’est ce qui vous fait rire ?
Les bons dialogues, les personnages étonnants. Dans les acteurs comiques, j’aime beaucoup Ben Still