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Libération
Critique

Rien de très fantastique à Gérardmer

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CInéma . Bilan sans éclat de la 17e session du festival international vosgien clôturé hier soir.
publié le 1er février 2010 à 0h00

Comme chaque année, à pareille époque, tout ce que le pays compte de mordus du cinéma anxiogène a pris de l'altitude ces derniers jours. Autrefois, la confrérie filait vers Avoriaz, où le genre s'est longtemps épanoui. Puis, se rapprochant de plusieurs hectomètres du niveau de la mer, et gagnant sans doute en affabilité - cf. les badauds guettant toujours les visages connus -, les Vosges ont récupéré le bébé (contusionné, éviscéré, ensanglanté, disloqué… au choix) au début des années 90, hébergeant à Gérardmer le festival international du film fantastique, qui a bouclé hier soir sa 17e session.

Pastiche. Pour l'occasion, le jury était présidé par le cinéaste désœuvré John McTiernan (Predator, Piège de cristal) - dont on relatera un jour prochain la trajectoire fléchissante. Autour de lui, siégeaient divers acteurs et réalisateurs tels Stanislas Merhar, Anne Parillaud, Linh-Dan Pham, David Moreau et Xavier Palud. Autant le dire illico, la livraison 2009 de Gérardmer ne restera pas comme la plus marquante - au point qu'on se permettra d'insister sur la dimension litotique de l'observation générale.

Quelques indications avaient émané des récentes éditions, comme un regain de vitalité en provenance aussi bien de l'Espagne, que du Nord de l'Europe. Cette année, le signe distinctif tenait au fait, effectivement pas si fréquent, que trois des huit films présentés en sélection officielle étaient francophones. Mais le thriller (?) français Amer,