Dès qu'il paraît dans l'aérogare, père marqué égal à lui-même, on mesure combien il nous a manqué. L'homme de Payback (sinon de l'Année de tous les dangers, Mad Max, Ransom), l'homme d'action revient, les affaires reprennent : Hors de contrôle, encore mieux…
Entre-temps - en oubliant Nous étions soldats (2002) -, de Signs (2002) à Edge of Darkness (titre original d'Hors de contrôle d'après la série TV), Mel Gibson, 54 ans, n'a pas chômé. Cinéaste, il a donné au 7e art un de ses monuments, laPassion du Christ, avant Apocalypto, autre ovni mystique, en attendant son film de prison au même Mexique maya, et sa saga viking avec DiCaprio. Dans Patriot (2000), son dernier grand rôle, il adoubait feu-Heath Ledger (son fils de script, bientôt Chevalier, qui le jugeait couard), inscrivant là à son propre palmarès dramatique une de ses scènes d'anthologie épiques (Ah, je suis lâche !). Sans oublier la mort…
Mel Gibson avait en effet résolu de se tuer, pour raisons noires tout à son honneur, quand sur la margelle de sa défenestration il conçut l’idée de génie de sa crucifixion araméenne, qui différa son suicide ; bientôt troqué pour un sain divorce et un remariage de passion 2009.
Génocidaire. Ici, tout de même moins extrême dans la performance physique, Gibson, qui se resuicide certes en passant (aux becquerels), avoue, avec de beaux restes viri