Prince of Persia est un nanar Disney pas méchant. La déco de la chose, Iran des lumières ante-islamique et ville d'Alamut, sorte de Babel-Ispahan-Smara miragineuse fleurissant le désert, est joliment tournée. L'argument du kriss de Mœbius à la clef, machine à poignarder le temps qui varie «anneau» hobbit et «épice» à la Dune, n'est pas mal.
Côté intrigue, casting et profilage, c'est plus mouvant. Un mioche jette une pomme à un janissaire du chah persan qui, ravi, l'adopte ; quinze ans plus tard, ce gamin de 1001 Nuits est Jake Gillenhaal, qu'un accroche-cœur pileux est censé faire perse et vivace. Si Ben Gandhi-The Beast Kingsley gaze en oncle vizir onctueux, Jake ninja du cru ne va pas.
Ce scolopendre langoureux repris du bivouac garçon «Bareback Mountain» était la dernière personne indiquée pour incarner le néo Cheik blanc, Voleur de Bagdad volant, cascadant et ferraillant comme un beau djinn. Allons donc. Si Gillenhaal évoque quelque chose, c'est la balourdise déconfite. Quant à son charme de grand gourdiflou, surtout en tchador bédouin contextuel, il est potentiellement horripilant.
C'est en substance ce que notre (et sa) pimpante amie blonde Reese Witherspoon a lâché comme explication au congédiement récent du monsieur, connu sur Détention secrète : qu'il l'ennuyait à vouloir l'épouser, vieux garçonnet collant.
Pour rester dans le féminin, la partenaire à l'affiche du héros ensablé, tout son co