Dans ce chapitre qui clôt (enfin !) les aventures de Shrek, l’ogre vert devenu le héros tête de gondole du studio Dreamworks Animation est en pleine crise de la quarantaine, fatigué d’être père de triplés et adulé. Marié à la princesse Fiona (Cameron Diaz pour la voix), qu’il a jadis sauvée, il attrape la nausée sur le refrain «ils eurent des enfants et vécurent heureux pour toujours». Le bus de touristes qui viennent s’extasier chaque jour devant sa porte - clin d’œil aux «startours» organisés à Hollywood pour designer aux visiteurs les maisons des stars - lui sort par les yeux. Bref, on voit Shrek (Mike Myers) tomber en quasi-dépression dans les premières séquences, dont l’apogée a lieu le jour du premier anniversaire de ses bambins.
Shrek rêve de redevenir un ogre, un vrai, qui fait hurler les passants à chacune de ses apparitions. Il signe naïvement un contrat luciférien avec le bad guy, Rumpelstiltskin (Walt Dohrn), fan de techno, qui peut lui restituer sa nature horrifique d'antan. Shrek découvre que ce marché doit se payer au prix fort, et tentera d'inverser le cours de ce sort malencontreusement scellé.
Le quatrième Shrek joue comme dans les précédents épisodes de références détournées (hier Blanche-Neige, ici Pinocchio), mais les gags sont ici trop rares, assurés principalement par les personnages secondaires de l'âne Donkey (Eddie Murphy) et du chat Puss in Boots (Antonio Banderas). Le film se laisse cependant voir, notamment grâce à l'utilisation,