Journaliste (Métal hurlant, Rock & Folk…), animateur télé (les Enfants du rock) et radio, traducteur (Hunter S. Thompson avec Philippe Delamare, chez Tristram) et responsable de collections littéraires (la mythique «Speed 17»), biographe (Polnareff), il publie ces jours-ci l’ouvrage collectif Rock français (Hoëbeke).
La première image ?
La naissance du monde !
Le film (ou la séquence) qui a traumatisé votre enfance ?
La scène où Blanche Neige se débat dans la sombre forêt d’épines…
Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?
La première fois où je suis allé seul au cinéma, 14 ans, grosse affaire, j’ai vu un film de Truffaut. En rentrant chez moi, j’ai annoncé à ma mère avoir vu Baisers volés, elle était scandalisée, elle croyait que c'était un porno suédois !
Une scène fétiche, ou une scène qui vous hante ?
«Dis-moi, punk, dans l’excitation de la bagarre, je me souviens plus si j’ai tiré cinq ou six coups…» Clint Eastwood, Dirty Harry, la perfection américaine.
Vous dirigez un remake ? Lequel ?
Non, je ne dirige rien du tout, je me tiens éloigné au possible de la fabrication du 7e art, je n’ai aucune espèce de désir de ce côté.
Le film que vous avez le plus vu ?
Sans doute Mad Max 2, six fois en salle, cent fois à la télévision.
La B.O. qui vous trotte dans la tête ?
Fellini Casanova, de Nino Rota.
Qui ou qu’est-ce qui vous fait rire ?
Le film Calmos de Bertrand Blier me fait hurler de rire, du titre au mot fin.
Un rêve qui pourrait être un scénario ?
Ils s’aimaient sur les barricades, histoire des amours contrariées d’un fils de prof et d’une fille de commissaire en Mai 68 à la Sorbonne, mais qu’est-ce qu’on attend, bordel ?
Votre vie devient un biopic. Qui dans votre rôle ?
Mike Myers me semble idéal !
Et qui derrière la caméra ?
Dziga Vertov en personne !
Le cinéaste absolu à vos yeux ?
Jean-Luc G, on se comprend ?
Le film que vous êtes le seul à connaître ?
Un étrange film allemand du début des années 80, intitul