Cheveu court, Chris Pine le héros californien d'Unstoppable est un jeune sosie blond surfeur de Paul Walker (The Fast & The Furious) ; cheveu long relevé rock, il tire au Twilight ; ras, il rappellerait le futur amant de l'impérial «Hadrien» Craig, Antinoüs tel qu'à son avènement Hooligans : Charlie Hunnam.
On a croisé Chris Pine dans deux-trois navets d'horreur dont Infectés,Un mariage de princesse ou Star Trek. Beau gosse bourru, il tient son rang d'homme perdu dans la grosse machine rail-movie de sortie (comme on dit road-movie), formidable filmage lancé, littéralement emballant, que son style élèverait à nos yeux au niveau d'un Opération Espadon, parangon du cinéma (d'action).
Denzel Washington, co-héros de ce huis clos roulant écolo westernien, tenant du Mystery Train elvisien pour le rythme, du Runaway Train sibérien 1985 avec Jon Voight et Eric Roberts pour le fatum «à tombeau ouvert», et consorts Piège à très grande vitesse pour tout, Washington était d'ailleurs le partenaire de Travolta dans l'Attaque du métro 123 2009, du même auteur. Il valorise Pine en lui disant, d'homme perdu à homme perdu, de sa voix rêvée : «Tu abandonnes trop vite…»
Avec le succès garanti de la mécanique époustouflante du jour, qui mesmériserait l'Entrée d'un train en gare de la Ciotat (des Lumière), on ne devrait plus cesser de voir Chris Pine, 20 ans. Les losers, fl