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Libération

Hayden Christensen & Bruce Willis

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(Sony Pictures Releasing France)
par BAYON
publié le 8 décembre 2010 à 0h00

Une fabuleuse cogne, déclenchée à mi-course de Takers, oppose quatre Ukrainiens mafiatés à front bas et gros calibres à un blondin d'Amérique au caractère bien trempé. Le déchaînement de violence experte qui s'ensuit, digne de la baston d'exposition en escalier de Sailor et Lula (starring Nicolas Cage dans le rôle du forcené), nous intéresse vivement au pugiliste ficelle yankee, petite frappe non moins véhémente que raffinée : Hayden Christensen.

Pianiste jazz et mine gominée rocky, portant bretelles à chapeau anachroniques, c'est le dandy technique de la bande. Dans le contexte de casse à la traditionnelle de Takers, daube western urbaine façon Heat réservant tout de même trois autres morceaux de bravoure (un piratage de transport de fonds par le fond, une course à pied fantastique, une autre scène de «blast» de Saint-Valentin à canons sciés…), notre acrobate à batte est le joker casseur polyvalent, de coffres et de bras.

Revu de Star Wars ou New York I Love You, Hayden Christensen fait oublier l'aîné aux yeux clairs Paul Walker, notre pôle d'attraction initial. Gosse-beau un peu embouti depuis ses coups de gomme de The Fast and the Furious, il frime ici en Porsche Spyder forcément gris argent (Jimmy Dean oblige).

Bruce Willis, leur maître commun à tous, en castagne, flegme et chic, est décidément épatant. Témoin, RED.

Acteur confort inoxydable, bastonneur en forme, capable