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Libération

L’Apie chante les louanges de la France

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Cinéma. Hier, l’Agence du patrimoine immatériel a présenté sa politique en faveur des lieux publics.
Le palais de l'Elysée, le 14 novembre 2009. (© AFP Boris Horvat)
publié le 25 janvier 2011 à 0h00
(mis à jour le 25 janvier 2011 à 16h56)

C'est «la plus grande agence de décors de films de France», selon ses serviteurs. Des blocs opératoires de l'AP-Hôpitaux de Paris aux palais de justice via les casernes, prisons et installations sportives de l'Insep (Institut national du sport, de l'expertise et de la performance), des milliers de lieux publics sont prêts à accueillir pour des sommes raisonnables les équipes de tournage. Et les professionnels ne le savent même pas ! Le pitch était clair hier, dans le décor médiéval de la Conciergerie, à Paris, où l'Etat, à travers son Agence du patrimoine immatériel (Apie), présentait sa nouvelle politique de tournage cinéma et télévision dans les bâtiments publics.

Tarification. «Ces décors sont peu ou pas mis à disposition de la profession, résume Claude Rubinowicz, directeur de l'Apie. Du coup certains incontournables sont souvent recréés en studio.» D'où l'idée de faciliter l'accès à ces bâtiments, non utilisés à 40% du temps, nuits et week-ends inclus.

Premier changement, l'Apie a établi une «tarification homogène et cohérente» des lieux prenant en compte le type de production (ciné, télé, pub), la nature et le prestige du site. La première chambre de la cour d'appel du palais de justice de Paris coûte ainsi de 4 000 à 5 500 euros par jour ; la bibliothèque du lycée Janson- de-Sailly 1 600 à 2 200 euros ; une «salle de réunion standard» 925 à 1 250 euros, etc. Pour le palais de l'Elysée - disponible lors des vacances es