Le monde du cinéma est en deuil après la disparition de l'actrice. Les réactions de ses amis réalisateurs et acteurs.
Mireille Darc (à l'AFP): «Annie était une très, très grande. Jouer avec elle était un éblouissement. Elle était étonnante. Elle aimait la vie. Annie était une femme de coeur et était généreuse. Pour moi, c'était plus qu'un modèle sur le plan artistique. Annie pouvait incarner tous les rôles. En Italie, j'ai habité chez elle. C'était quelqu'un d'extraordinaire qui dévorait la vie. Le dernier film que nous avons tourné ensemble était Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais… elle cause, de Michel Audiard».
Claude Lelouch (sur BFM TV) : «C'était la plus grande actrice du cinéma français de l'après-guerre. Elle restera mon plus beau souvenir de metteur en scène et mon plus beau souvenir d'homme. C'était une femme extraordinaire aussi bien devant la caméra que derrière.»
Philippe Clair, réalisateur de Déclic et des claques (1964), première comédie d'Annie Girardot au sortir de Rocco et ses frères: «On avait tourné près de deux mois ensemble, à Cannes, elle s'était tout de suite beaucoup amusée. Elle était tellement heureuse d'avoir fait ce film: elle me disait que quand elle se trouvait laide et vieille, elle regardait le film en cassette dans son magnétoscope. Elle avait un talent fou.»
Robert Hossein (sur RTL): «J