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Libération

Dwayne Johnson, Stipe Erceg, & Oliver Jackson-Cohen

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par BAYON
publié le 9 mars 2011 à 0h00

Billy Bob Thornton est un des jokers de Faster. L'acteur chanteur country n'a l'air de rien en flic à la redresse, mais il cache bien son jeu… C'est «Cop», larve junkie incarnant la Rédemption. Qui occupe ce film haute-tension à la 70's, entre Bullit et Pay Back, qu'on a pu résumer : «La bible double-carbu.»

Qui dit Dwayne Johnson, dit dédain cinéphilique. Tsst-tsst. Mi western mi road-movie, Faster est l’aubaine de la semaine.

Autrement plus probante, par exemple, que le thriller à succès sans qualité Sans identité - malgré son casting relevé, face à l'altièrement absent Liam Neeson (à l'écran comme à la ville), par January Jones et Stipe Erceg : la belle et le clochard.

Complétant Neeson en romantisme noir spirite, encline au cyber-nu harnaché, January Jones s'apparenterait en sexualité platine à une Deborah Unger jeune. Quant au tueur sec Stipe Erceg, croisé jadis Edukators, ici nazillon para-officiel de la Section 15, d'extraction croate effectivement, c'est un homme-serpent de 37 ans mêlant Vincent Gallo et Delon ; dans de belles tonalités fourbes, donc.

Dwayne Johnson, pour revenir à Faster, un Sylvester Van Damme samoan musclé à en avoir du mal à marcher tant ses hypercuisses frottent, masque d'airain, joue bien. Dur mais fin, idem le film.

Parmi les traits saillants de Johnson «Driver», son état mort-vivant fraternel : crâne deux fois éclaté, sans c