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Libération

Hopkins, O’Donoghue, Dubosc & Berry

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par BAYON
publié le 16 mars 2011 à 0h00

Anthony Hopkins en a tellement marre de son numéro du psychopathe des Agneaux qu'il mime involontairement Brando dans la même purée d'hébétude : faisant n'importe quoi, comme «Horror, horror…» ou l'ombrelle rose du Dr Moreau. Dans LE RITE, b. sataniste inférieure de cent pieds sous terre au moindre Mangeur de pêchés (starring Heath Ledger) ou le Dernier Exorciste, sur un banc ou au parc, Hannibal Lecter revu nonce se tient la tête rase dans les mains, se la frotte, la penche, regardant l'objectif comme en quête d'inspiration (chrétienne) : que faire pour avoir l'air ?

Des effets spéciaux viennent à son secours, c’est-à-dire à l’aide du film perdu d’entrée (via un interminable hors-sujet thanatopraxique), en injectant la face de la star canonique (74) de veinules de sang noir de nuit, telle son âme baalique.

Au milieu de ce sabbat d’ennui biblique, on se raccroche, comme à une bouée de salut, à l’inconnu O’Donoghue, héros cureton hypocrite (pléonasme).

Né en 1981 à Drogheda, Irlande, comme son nom l'indique, Colin O'Donoghue a une gueule d'ange pas net, mèche et type Mad Men lustrés mais quelque chose d'un Christian Bale à la bouche. Vaguement Oliver Jackson Cohen au physique, en contexte gymnique le yuppie vatican tordeur de crucifix accroche d'abord. Avant de s'affadir en Jake Gyllenhaal aux yeux bleus mous. A surveiller ; au cas où.

Le M. Loyal du MARQUIS, Richard Berry, a de drôles d’airs avec le temps, u