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Libération

Liz et les garçons

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«Monty» Clift, James Dean… l’actrice a multiplié les amitiés avec le tout-pédé hollywoodien.
publié le 24 mars 2011 à 0h00

Ces vingt dernières années, rare puis absente au cinéma, Elizabeth Taylor fut par contre sur la brèche d'un combat essentiel : la lutte contre le sida (lire ci-dessous). Et pas qu'un peu ! Infatigable pour monter des dîners caritatifs, notamment au cours du Festival de Cannes, où elle n'avait pas son pareil pour inciter les riches invités à dégainer le chéquier et à rajouter quelques zéros à leur don. Le moins qu'on puisse dire, c'est que dans ses premières années de militante, Elizabeth Taylor fut isolée et très peu encouragée par le show-biz américain, où l'omerta sur le sida était la règle. Line Renaud confia que son engagement pour la lutte contre le virus fut calqué sur celui de Liz Taylor et qu'elle connut aux origines la même indifférence.

Gorge. L'engagement de Liz Taylor fut en grande partie lié à des amitiés masculines. A l'écrivain Truman Capote, elle déclara : «On ne choisit pas toujours les poissons qu'on pêche. Certains des hommes que j'ai beaucoup aimés n'aiment pas beaucoup les femmes.» La liste est longue et fabuleuse : Rock Hudson, James Dean (surnommé le cendrier humain) et, non des moindres, Montgomery Clift. La «romance» avec «Monty» Clift commence très tôt. Les deux acteurs se rencontrent en 1951 sur le tournage de Une place au soleil, de George Stevens. Elizabeth Taylor y joue la riche héritière et Clift le parent pauvre. En marge des prises de vue, ils se chuchotent beaucoup à l'oreille. Les échotiers hollywo