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Critique

«Thor» : Branagh, même pas cape

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Comics . Le Britannique délaisse Shakespeare pour pister le fils d’Odin au Nouveau-Mexique.
(Paramount Pictures France)
publié le 27 avril 2011 à 0h00

Pendant que Spider-Man se casse la gueule (au sens propre) à Broadway, ses camarades de l'écurie Marvel continuent leur OPA hollywoodienne : annoncé l'an dernier à grands coups de marteau dans la scène post-générique d'Iron Man 2,Thor débarque sous l'objectif de Kenneth Branagh quelques mois avant Captain America. L'acteur-réalisateur de Frankenstein, plus connu pour ses adaptations shakespeariennes que pour ses délires pyrotechniques, s'en tire avec les honneurs, d'autant que les premières images faisaient craindre une kitscherie cadrée comme un clip de Mylène-je-je-suis-libertine-Farmer. Les critiques des geeks, Branagh sait gérer. «Les ados fans de comics ne sont pas plus fous que moi à 16 ans, quand je partais en auto-stop pour aller voir des festivals de théâtre», nous confie-t-il lors de son récent passage parisien, entre deux gorgées de thé, précisant avoir l'habitude «des opinions de puristes» sur son travail.

Trêves. Pour les recalés en mythologie superhéros, résumons l'affaire : Thor s'apprête à prendre le trône du royaume d'Asgard quand une petite incartade guerrière chez d'anciens ennemis lui vaut d'être exclu par son roi de père, Odin, plutôt à cheval sur le respect des trêves. Le voilà condamné à errer sur Terre (et sans pouvoir) jusqu'à son inévitable rédemption.

Sur place, au Nouveau-Mexique, le Dieu du tonnerre déchu va trouver de quoi s’occuper : récupérer son arme fétiche gardée