C'est un apprentissage. Astrid Bergès-Frisbey fait ses premiers pas dans ce territoire aux frontières floues et fascinantes qu'est la célébrité. La suite du parcours dépendra de l'instinct de cette jeune fille, bouche charnue rouge fraise et regard bleu pâle. Elle porte son indépendance vissée au corps ; c'est sa force. Au naturel, dans une brasserie parisienne, son allure, le débit de ses mots, l'urgence qu'elle met dans sa conversation évoquent Sandrine Bonnaire période Sans toit ni loi. Mais on l'a vue aussi quelques jours plus tôt, à l'aise dans le studio bibliothèque de Karl Lagerfeld. Pendant les préparatifs, Astrid, sans maquillage, décoiffée, est entrée dans un Photomaton posé là. De la boîte en métal est ressortie une photo de profil en noir et blanc. L'image était celle d'une enfant sauvage. Après, durant la séance photo « officielle », elle a enchaîné les poses, concentrée.
La sirène d'Hollywood
Ces jours-ci, Astrid Bergès-Frisbey navigue entre deux tournées promotionnelles. Elle achève celle de la Fille du Puisatier et viendra ensuite la déferlante du quatrième épisode du Pirates des Caraïbes, la Fontaine de Jouvence, présenté hors compétition à Cannes le 17 mai prochain. « Pour l'instant, personne ne me reconnaît dans la rue. La plupart du temps, je suis en jeans, baskets pourries et capuche », explique Astrid. Récemment, à la sortie d'une émission populaire du dimanche, elle a
Portrait
Astrid Bergès-Frisbey, l’initiation
Article réservé aux abonnés
par Olivier Wicker
publié le 7 mai 2011 à 17h22
(mis à jour le 16 mai 2011 à 12h40)
Dans la même rubrique