Amour (dans «l’Apollonide») :
Pour Bertrand Bonello, je joue un très bon client. Une fille est amoureuse de lui, mais il la laisse tomber pour une plus jeune. C'est une espèce de peintre, opiomane qui entraîne une des filles là-dedans et elle y sombre. Il regarde les femmes par le sexe, direct. Comme dans Une sale histoire de Jean Eustache. Il n'aime que ça, regarder le sexe des femmes. Bon, à jouer, contrairement à ce que tout le monde croit, le cul, ce n'est pas très excitant. C'est très technique. Là, je regardais un sexe mais avec un scotch dessus. Et puis ça fait mal au cou, j'étais dans une position tordue.
Travail (dans «My Little Princess») :
Dans le film d'Eva Ionesco, j'interprète le galeriste d'Isabelle Huppert, j'expose ses photos. C'est elle qui m'a demandé. Son fils, Lorenzo Chammah, joue dans mon court métrage Même pas en rêve. C'est joli, non ? Je trouve que c'est assez fin. Et puis il y a ma fille aussi dedans.
Santé mentale (dans «Polisse») :
Pour Maïwenn, je fais un mec odieux qui viole sa fille très gentiment et n'a aucun remords. C'est un grand financier, et lorsque les flics lui disent «Tu vas prendre vingt ans», il leur répond : «Ça m'étonnerait.» Et de fait, le chef de la police arrive et leur dit : «Va falloir se calmer avec celui-là.» C'est très amusant à jouer, mais très poisseux. Un petit rôle, mais qui monte doucement. Joeystarr ne me supporte pas et il me