Tandis que les ténors de la réprime team de Libération déclament, en plein air et souvent à poil, ses articles (ils disent «nos textes», voyez le genre ?) personne n'ose l'écrire, alors que tout le monde en parle. Préposée officielle à la vérité vraie, je vous le dis : le festival de Cannes, c'est terminé. Le festival de Strauss-Kahn, ça ne fait que commencer. Hier, dès la levée du soleil sur la Croisette, tout ce qui ressemble à un téléphone portable prenait feu à l'annonce de LA nouvelle. De passage à l'hôtel Gay d'Albion pour un after au mojito, j'ai croisé Stéphane Guillon en route pour le p'tit-déj : je peux témoigner que celui qui fut lourdé d'Inter pour avoir lésé la majesté de DSK en chroniquant sa propension à sauter tout ce qui bouge avait le triomphe archimodeste. Mais non, je vous en prie, c'est rien, tout le plaisir est pour moi.
Autant dire aussi que les polémiques cannoises sont du coup tombées à un niveau très en dessous de la mer : Michael le film pédo qui clive ? Vas te faire cliver ailleurs. Le cancer comme thème récurrent ? Et ta sœur, elle est cancer. Terrence Malick, attendu ce lundi pour le mysterioso The Tree of Life, va-t-il se déclarer ? Parle à mon cul ma tête est malade. Pour donner cependant une fragrance cinéphile à l'événement, je me suis réunie en séminaire avec moi-même pour proposer une palanquée de titres qui «devraient l'faire», comme disent les vieux qui veulent faire jeune.
Si «Journal d'une femme de cha