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Libération

A bout de souffle

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publié le 19 mai 2011 à 0h00

Mon cher Libé. Je suis la toute planante. Mardi soir assez tard ou très tôt, je sortais assez heureuse d'un buisson propice quand un individu sympa me tend ma septième (ou douzième ?) tequila sunrise à la fête open kiss organisée par une importante marque de nouilles aux œufs. Drôle de goût cette tequila. A moins que ce ne soit dans les spaghettis ? Et depuis - on est quoi aujourd'hui ? Jeudi prochain ? Samedi dernier ? -, comment le dire, je suis un peu cho-chose. D'ailleurs, il est quelle heure ? Et puis qu'est-ce qu'ils ont tous avec DSK ? Je voulais dire aussi que le Festival, c'est très élégant partout. La Croisette sous la neige, la Méditerranée rose fluo, ce magnifique village sur pilotis où la tribu des toupies guacamoles pêche le piranha à même les dents, des gens très beaux, surtout les dames avec des cheveux verts et les messieurs avec leurs cinq yeux jaunes, tous très bien habillés, même quand ils se promènent tout nu dans les sous-bois avec des ailes de la fée Clochette dans le dos et des queues d'alligator en skaï.

Et les films ! Bon, comme un ouragan et comme princesse Stéphanie, je confonds un peu tout dedans ma tête mais je vois que des chefs-d'œuvre. La Fesse cachée du slip, J'ai les boules et surtout la Quéquette du pouvoir (en multirediffusion sur le Net).

Mais qui me parle pendant que vous écrit ? Ah oui, c'est le portable de Gilles Jacob. Oui, Gilles… Que je remette dimanche soir la palme d'or à Max Pecas pour Embra