Depuis une dizaine d'années, 85% des films d'animations français ont été exporté à l'étranger, selon un rapport d'Unifrance, un organisme de promotion du cinéma français à l'étranger, faisant ainsi de l'animation le meilleur atout du cinéma français à l'étranger, et notamment aux Etats-Unis.
Tout commence en 1999, avec le succès planétaire de Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot, qui à démarré la vague de succès du film d'animation français.
Kirikou, Persépolis, Les Triplettes de Belleville, Arthur et les Minimoys... «l'animation est devenu un genre qui compte à l'international», note Unifrance. «Le développement du numérique, le savoir-faire reconnu des techniciens français, l'implication des producteurs venus du cinéma ou de l'audiovisuel et l'engagement des exportateurs ont contribué a imposer une French touch sur les marchés étrangers», explique le représentant de l'organisation.
Le cinéma d'animation à environ la même portée en France et à l'étranger, avec 4,5% des entrées en France, pour 4,7% dans les salles étrangères; et ce malgré un budget de production moyen de 6,4 millions d'euros (avec l'exception Arthur et les Minimoys, dont le budget avoisine les 64 millions d'euros). C'est d'ailleurs ce film qui a dopé les parts de marché du film d'animation en France et ailleurs l'année de sa sortie, avec 10.4% de parts de vente en 2006 en France, et 16,7% en 2007 à l'étranger.
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