«Tu sais ce que c'est qu'un grondin ? C'est un poisson», persifle le chef de service lorsqu'on le supplie de nous laisser faire ce portrait. Belle tentative de déstabilisation qui restera vaine, même après vérification des caractéristiques peu amènes de l'animal : tête volumineuse, queue étroite et capacité à émettre des grondements sourds. Rien, pas même la fiche Wikipédia du rouget grondin, ne viendra se mettre entre l'objet de notre fixette de midinette et nous. Marc-André Grondin est un acteur québécois de 27 ans, à l'affiche de Mike, premier long-métrage du Lars Blumers. Mais le plus important, c'est que le type est à tomber.
Il faut donc une rencontre pour en finir avec l’image d’homme idéal qui lui colle à la veste en cuir noir qu’il porte ce jour-là. Sauf que le tête-à-tête dans un hôtel parisien où il a ses habitudes ne fait qu’empirer les choses : en plus d’être terriblement troublant (rapport à ses yeux verts hypnotiques), Marc-André Grondin se révèle, excusez d’avance du cliché, drôle, fin et sensible. Ne reste donc plus qu’à trouver des tares à ce garçon pour le reléguer définitivement au rang de mâle ordinaire. En somme, briser artificiellement le mythe. Le tout avec une sérénité d’esprit totale puisque MAG - il mérite d’accéder au statut d’acronyme - a assuré ne pas lire les articles le concernant. Donc allons-y gaiement et essayons de nous convaincre des postulats suivants.
Il a un métier banal. Si vous avez plus de 30 ans et