Dans la bande à salaud plein écran, bienvenue au rosbif pourri Barry Weiss, dit Blitz,comme le film de flics anglais de ce nom. Aidan Gillen, au civil, flicopathe du jour selon le prétexte, est un spécimen représentatif d'ordure carabinée.
Bouffi et torché comme une serpillière au sortir d’une lessiveuse entartrée de poudre (blanche), malfaisant par principe et manie, cet archétype de blaireau punk junkie bièreux, sale gueule grêlée à nez et dents tordus, bouche bavant l’ordure comme il en sort de celle des mauvaises sœurs de contes, c’est l’archifélon archibritish en promo.
Croisement à vue de Johnny Rotten (moins beau) et Sid Vicious (moins cireux) et un peu tout ce que le rock peut produire de plus ordinairement fétide, bourré et lunatique, ce gendre idéal à la lippe amère évoque d’ailleurs Ray Liotta ou Gary Oldman, voire, d’un rien, Borloo l’ex-ministre.
«Il a dû être pas mal, mais il s'est gâché», comme l'observe la covedette Paddy Considine, Nash dans l'histoire. Profilé flic d'élite pédé zen, en alter-ego contrasté de Jason Statham, ici déplorablement caricatural (beauf homophobe justicier tueur), au fait, le type Nash est proche du Blitz.
Chez ces deux Anglais pur jus, un même cheveu foncé chiffonné, teint livide et cockney brouillé idem. Dans le contexte cinéphilique délicat (image floue terne et mal cadrée, pellicule russe sale - ne réservant qu'un instant sauvable, de peep-show smart de grosses putes noires dandinées cul à cul, entr