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Libération
Portrait

Ryan Gosling, maxi driver

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Il a débuté à 12 ans chez Mickey et triomphe aujourd’hui avec «Drive», un polar primé à Cannes, en salles le 5 octobre. Abonné aux rôles atypiques, il est le nouveau golden boy d’Hollywood.
publié le 4 octobre 2011 à 16h55

Il n’y a pas si longtemps, toute interview accordée par Ryan Gosling débutait inévitablement par une question sur le Mickey Mouse Club, cuvée 1993. Une sorte de corvée préliminaire à laquelle l’acteur se faisait un devoir de répondre sans réprimer un soupir. Oui, il a commencé sa carrière à 12 ans avec Britney Spears, Justin Timberlake, Christina Aguilera, Keri Russell et JC Chasez. Oui, DisneyWorld reste un de ses lieux favoris. Absolument, il a adoré vivre en vase clos avec la petite bande. Non, sa carrière n’a pas eu à pâtir du miniscandale lorsque des journaux avaient dévoilé que le petit Ryan, diablement précoce, avait fait étalage avec force détails, de sa culture en matière de positions sexuelles à ses petits camarades.

Au dernier Festival de Cannes, il était venu présenter Drive, de Nicolas Winding-Refn, un polar hommage aux années 80, sec comme un coup de trique qui est reparti avec le prix de la mise en scène. Et quiconque a assisté à la formidable démonstration de Gosling, blouson frappé du scorpion cher à Kenneth Anger, en cascadeur faisant le chauffeur occasionnel pour des malfrats dans un Los Angeles qui rappelle Thief (Michael Mann) ou Police Fédérale Los Angeles (William Friedkin), sait qu'il a un bel avenir devant lui. Avant sa sortie en salles le 5 octobre, on pourra découvrir Ryan Gosling le 14 septembre au côté de Steve Carrell dans une comédie américaine pur jus : Crazy, Stupid, Love des duettistes Glenn Ficarra et John