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Libération
Interview

«Un remake des "Lumières de la ville" de Chaplin, avec Daniel Auteuil»

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Séance tenante Éric Elmosnino. Né le 2 mai 1964, le comédien Eric Elmosnino a fait partie de la troupe du théâtre des Amandiers avant de multiplier les rôles au cinéma. Il décroche le césar du meilleur acteur pour Gainsbourg de Joann Sfar. Il est aujourd’hui à l’affiche du Skylab de Julie Delpy. Photo AFP
publié le 5 octobre 2011 à 0h00
La première image ?

Deux mains noires.

Le film (ou la séquence) qui a traumatisé votre enfance ?

Il était une fois dans l'Ouest ; la séquence où Charles Bronson, enfant, porte son frère sur ses épaules, la corde au cou, sous le regard de Henry Fonda.

Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?

Un film illustrant les Dossiers de l'écran sur la prostitution, je ne saurai jamais ce que c'était…

Une scène fétiche ou une scène qui vous hante ?

Dans l'Extravagant Mr Ruggles de Leo McCarey. Vers la fin du film, un aristocrate arrive dans une soirée… il a un coup de foudre pour la jeune femme qui ouvre la porte… ensemble ils se mettent à jouer, elle du piano, lui de la batterie.

Vous dirigez un remake ? Lequel ?

Les Lumières de la ville de Charlie Chaplin. A Paris, maintenant, parlant. Avec Daniel Auteuil dans le rôle du milliardaire.

Le film que vous avez le plus vu (à la télé ou en salles) ?

Les Sept Mercenaires de John Sturges, je crois. Ou Mad Max 2 de George Miller.

La bande originale qui vous trotte dans la tête ?

Il était une fois en Amérique de Sergio Leone : «fafafa faaaaa…»

Qui ou qu’est-ce qui vous fait rire ?

Gérard Depardieu, Jean-Pierre Marielle, Ricky Gervais, Robert De Niro (Rupert Pupkin, dans la Valse des pantins de Martin Scorsese).

Un film dans lequel il ferait bon vivre ?

Dans la jungle, avec Johnny «Tarzan» Weissmuller.

Un rêve qui pourrait être un début de scénario ?

Un jour sans fin… déjà fait !

Votre vie devient un biopic. Qui dans votre rôle ?

Patrick Dewaere.

Et qui derrière la caméra ?

Yves Robert.

Le personnage qui vous fait rêver ?

Tom Foot [dans le film de Bo Widerberg, ndlr].

Le cinéaste absolu à vos yeux ?

Charlie Chaplin.

Le monstre ou le psychopathe de cinéma dont vous vous sentez le plus proche ?

Jean Yanne dans Nous ne vieillirons pas ensemble de Maurice Pialat.

Un livre à adapter de toute urgence ?

Silence en octobre du Danois Jens Christian Grondahl.

Une réplique que vous connaissez par cœur ?

«C'est ta connerie qui nous menace» : Depardieu dans Loulou de Pialat. Et dans Mad Max 2 : «Toi, tu peux courir, mais tu peux pas te cacher.»

L’acteur que vous auriez aimé être ?

St