Soit un compte à rebours, digne des films de casse à la régulière. Sauf que ce casse-départ, aux confins d'une quelconque république frontière ou pétrolière pourrie (le sultanat d'Oman effectivement, ou le Mexique), est un contrat. Réglé comme du papier à musique, en plein trafic, boum-ratatata-pan. Jusqu'au couac infime d'une présence imprévue, d'enfant témoin dont le regard gène le tueur, déquillant froidos son papa VIP sur une banquette de limousine blindée - au point de détraquer l'exécuteur, et avec lui son équipe et toute l'opération secrète…
«Commencer par l'action»(«au lieu de commencer par l'ennui ; parler des personnages après les avoir fait paraître, au lieu de les faire paraître après avoir parlé d'eux…»), prescrivait Alexandre Dumas le grand - si malmené par la millième «adaptation» saisonnière minable de ses «3 (D) Mousquetaires» - ; place aux personnages.
Dunes. Le D'Artagnan de service (d'ailleurs des services, et à ce titre pur descendant d'un corps d'élite tel que celui des mousquetaires du roi) est l'éminent Jason Statham : Danny. Belle gueule, belle voix, belle dégaine, beau palmarès, belle détente - beau style au total, formé à la haute école du plongeon olympique anglais. A ses côtés martiaux, Robert De Niro en Athos Hunter, mercenaire blanchi (et cuit) sous le harnais. Face à ce tandem hors classe, le perdant du casting serait Clive Owen leur ennemi juré, tiers agent double du lot, autant dire Aramis le mousquetaire qui avait pe