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L'interdiction aux moins de 16 ans confirmée pour le film «Sleeping Beauty»

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Le ministre de la Culture a validé l'avis de la commission de censure.
Une image extraite de «Sleeping Beauty» de Julie Leigh, en salles le 16 novembre. (DR)
publié le 14 novembre 2011 à 13h23

Pas de clémence pour «Sleeping Beauty». Le film qui sort mercredi sera frappé de l'interdiction «moins de 16 ans», suite à une décision du ministre de la Culture. Frédéric Mitterrand s'est rangé à l'avis de la commission de censure qui, fin octobre, avait proposé cette interdiction au motif que ce film présentait la «peinture de personnages à la dérive dans des situations difficilement compréhensibles pour un public jeune, et susceptible de heurter ce dernier». Son cabinet à fait savoir ce lundi à la distributrice Michèle Halberstadt que le ministre, «après mûre réflexion, avoir vu le film et pris connaissance du second avis de la commission de classification», a décidé de valider cette décision. A la demande de Mitterrand, la commission s'était en effet réunie une seconde fois jeudi dernier, sans modifier son jugement.

Sleeping Beauty de l'Australienne Julia Leigh – dont Libération est partenaire – raconte comment une jeune fille, par manque d'argent, en vient à accepter des prestations rémunérées un peu particulières: prendre des somnifères afin de se laisser caresser pendant la nuit par des vieillards amoureux. L'avis de la commission de censure avait étonné Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes et qui avait sélectionné le film au printemps dernier: «Aucun membre de l'équipe du Festival n'a jamais été effleuré par l'idée qu