La première image ?
Romy Schneider et Philippe Noiret dans le Vieux Fusil ou Terence Hill dans On l'appelle Trinita.
Le film (ou la séquence) qui a traumatisé votre enfance ?
La scène de torture à la fraise dans Marathon Man et la scène de la cabine de téléphonique de Rosemary's Baby.
Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?
Benjamin ou les mémoires d'un puceau, de Michel Deville, et Orange mécanique.
Une scène fétiche ou une scène qui vous hante?
La scène de danse de Sofia Loren et Marcello Mastroianni dans Une journée particulière, d'Ettore Scola, la scène de la descente des escaliers de la villa Malaparte où Bardot dit, dans le Mépris, à Piccoli : «Je ne t'aime plus c'est comme ça !» et la scène où Shelley Duvall découvre «le roman» de Jack Nicholson dans Shining. Celle qui me hante tout en me fascinant le plus est celle du père qui trempe son pain dans le vin dans le Journal d'un curé de campagne de Bresson.
Vous dirigez un remake ? Lequel ?
Un navet, je vais avoir le choix.
Le film que vous avez le plus vu ?
Le Parrain, Apocalypse Now, Blade Runner, Shining et New York 1997.
Un film dans lequel il ferait bon vivre ?
Le Charme discret de la bourgeoisie, de Buñuel.
Un rêve qui pourrait être un début de scénario ?
J'ai rêvé que je me réveillais dans le corps d'un enfant, j'étais en vacances avec un très bon ami à moi, j'ai foncé pour lui dire que j'avais l'idée du siècle et il m'a rétorqué que ce film existait et qu'il s'appelait Big [1988, de Penny Marshall].
Votre vie devient un biopic. Qui dans votre rôle et qui derrière la caméra ?
Roman Polanski, époque le Locataire[1976], ou Terence Stamp époque Théorème [1968]. Buñuel, Carpenter ou Coppola derrière la caméra.
Le monstre ou le psychopathe dont vous sentez le plus proche ?
Leatherface, de Massacre à la tronçonneuse.