La première image ?
Un chemin.
Le film (ou la séquence) qui a traumatisé votre enfance ?
Simetierre d'après Stephen King : le chat revenant d'entre les morts m'a hanté plusieurs semaines. La mort d'Artax dans l'Histoire sans fin fut aussi un moment marquant.
Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?
C'était plutôt le contraire : ils m'ont emmené voir Bernie avec Dupontel, j'avais 10 ans !
Vous dirigez un remake ? Lequel ?
Spawn, adaptation catastrophique d'après un comic dont j'adore l'univers : une atmosphère très urbaine, le potentiel pour quelque chose assez lyrique, entre enfer et paradis.
Le film que vous avez le plus vu (à la télé ou en salles) ?
La Ligne rouge de Terrence Malick, à égalité avec Gerry de Gus Van Sant. Je les regarde de la même manière que j'écoute de la musique.
La bande originale qui vous trotte dans la tête ?
Celle de la Route, par Nick Cave et Warren Ellis, des thèmes simples mais déchirants. Pas de prétention orchestrale, un son assez brut, un beau travail dans l'enregistrement des instruments.
Qui ou qu’est-ce qui vous fait rire ?
Albert Jeanjean dans Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers), de Bruno Podalydès. Ce genre de personnages maladroits avec leurs émotions, leur côté humain, par opposition avec les personnages à la Pierre Richard, qu'on ne rencontre jamais dans la vie.
Un film où il ferait bon vivre ?
Mon voisin Totoro, de Hayao Miyazaki, pour un été dans la campagne japonaise entouré de créatures-peluches bienveillantes.
Un rêve qui pourrait être un début de scénario ?
Des requins qui viendraient nous attaquer sur la terre… Ça ne sera pas du David Lynch !
Votre vie devient un biopic. Qui dans votre rôle ? Et qui derrière la caméra ?
Hong Sang-soo à la réalisation, et un acteur qui tiendrait à la fois de Casey Affleck et de Denis Podalydès.
Le cinéaste absolu à vos yeux ?
James Gray. Art du récit, de la mise en scène, du casting, il ne laisse rien au ha