Menu
Libération
Interview

Le grondement de la montagne

Article réservé aux abonnés
À 25 ans, le comédien a déjà vingt films à son actif. Pour son dernier rôle, il interprète Johann, fermier isolé dans la montagne, qui tente de sauver son exploitation. Interview glacée.
publié le 28 février 2012 à 15h44

Vos deux récents films, l'Hiver dernier et Avant l'aube, se déroulent tous les deux à la montagne, en plein hiver. Une saison qui vous ressemble ?
Je me suis aussi fait cette réflexion, mais c'est un hasard total, je suis plutôt un garçon de l'été.

Vous avez un truc contre la déprime d'hiver ?
À part des bons manteaux, non. Ça ne me déprime pas tellement en fait, je préfère juste rester à l'intérieur, bien au chaud. J'hiberne jusqu'au printemps.

Une anecdote sur ce tournage dans le froid ?
Pour l'Hiver dernier, on a dû passer une après-midi entière dehors, avec de la neige jusqu'aux genoux. Le petit Théo était épuisé, on avait les pieds gelés. Et la scène n'apparaît même pas au montage final.

Votre personnage est solitaire, mutique. Êtes-vous comme cela dans la vie ?
Je suis plutôt entouré dans ma vie. Je peux être assez sauvage en revanche, il me faut un petit temps d'adaptation pour apprendre à connaître les gens avant d'être à l'aise.

Qu'avez-vous d'autre en commun avec ce personnage ?
Son côté impulsif, engagé, contre la mondialisation. J'ai un peu la même vision des choses concernant le travail, même si je ne suis pas fermier.

Quel est pour vous le meilleur rôle comique ?
Récemment, Omar Sy dans Intouchables ou Thomas Ngijol dans Case départ. De manière générale, José Garcia me fait r