Marc Zinga
Approche On ne saurait donner d'âge à Marc Zinga, tant son visage est doux et enfantin, alors qu'il peut si facilement prendre une mine plus dure face à l'objectif. Arrivé à l'âge de 5 ans à Bruxelles, venant du Congo, il a suivi une école de réalisation, puis le Conservatoire. «Enfant, j'étais le rigolo de service. J'ai ensuite ressenti le besoin d'aller vers quelque chose de plus cérébral. J'ai eu la chance qu'un enseignant m'engage pour jouer dans Le songe d'une nuit d'été. C'était mon premier cachet, et le début de ma carrière.»
Il parle souvent de chance, de hasards heureux qui auraient dirigé ses choix. D'une politesse extrême, le comédien, qui n'a pas 30 ans, semble presque surpris qu'on s'intéresse à lui, et décline, d'une voix calme et lente, de parler de sa vie privée : «La notoriété m'excitait quand j'étais ado, mais plus maintenant.» Entre deux clichés, lors de la séance photo, il chantonne et interroge Stefano Cassetti, qu'il ne connaissait pas.
Parcours Marc Zinga est un hyperactif qui partage son temps entre la compagnie de théâtre qu'il co-gère en Belgique, le groupe de funk dans lequel il chante, The Peas Project, et le collectif KinoDOC grâce auquel il vient de réaliser son premier court métrage, Grand Garçon. «L'histoire d'un mec qui pense être l'amoureux d'une fille alors qu'il n'en est que l'amant. Je veux parler du danger de s'attacher à son seul point de vue.»