La première image ?
E.T., de Steven Spielberg, est le premier film dont je me souvienne.
Une scène fétiche ou qui vous hante…
J'aime les séquences sans dialogue, des choses qui ne peuvent être faites qu'au cinéma, par exemple le montage psychédélique dans Easy Rider, pas mal de truc chez Nicolas Roeg [Don't Look Now, Performance, ndlr]. Je suis fasciné par le Miroir, de Tarkovski, et les trente premières minutes de Tree of Life, des moments cinématiques purs. J'aime aussi les plans séquences compliqués, comme le long travelling au Copacabana Night Club dans les Affranchis. A la fin d'Oslo, 31 août, il y a un plan continu de neuf minutes. L'équipe a répété pendant une journée, et il a fallu une autre journée pour le tourner. C'est génial de participer à ce genre de séquence, c'est comme se préparer à une cascade ou à jouer un morceau de musique.
Vous dirigez un remake. Lequel ?
J'aimerais faire un remake norvégien d'un film de John Cassavetes, Opening Night ou Love Streams.Parce que j'aime les thèmes qu'il aborde et le naturalisme de son approche, de sa mise en scène. Je pense qu'on n'a rien vu de tel dans le cinéma norvégien jusqu'à présent.
Le film que vous avez le plus vu ?
Probablement Heat ou Blade Runner. Il y en a d'autres aussi que je revoie sans cesse pour m'en inspirer dans ma façon de jouer.
Qui ou qu’est-ce qui vous fait rire ?
Woody Allen et Ricky Gervais [humoriste britannique].
Un cinéaste absolu à vos yeux ?
C’est une question difficile parce qu’il y a tant de genres et de styles. Certains cinéastes ont développé un style si singulier qu’ils ont créé