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Libération
Critique

Ferrari, la grosse plouf

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publié le 15 mai 2012 à 20h16

EIle arrive et elle est très en colère. Qui ? Soizick von Fessenheim (née Gaston de Tricastin), chroniqueuse nucléaire pour vous servir. Pourquoi elle et surtout pas toi ?

L’an passé, le dernier jour du Festival, un meurtre ignoble et toujours non élucidé, nous privait à jamais de Chantal de Fuckyoushima, laissant orpheline aussi bien la critique internationale (Chantal tous les jours était bien la seule à écrire la vérité), que les habitués de Chez Gino, bar à tapas, et un tout petit peu à tapettes, où toutes les nuits Chantal non seulement faisait chanter tout le monde, accompagnée au clavier Bontempi par Rudi (un ami bavarois) et au tambourin par Mouloud (un ami gnawa), mais aussi servait à la cantonade (et même un soir à Cantona) sa légendaire sangria d’accueil (deux tiers Lexo pilé, un tiers Campari).

En attendant que je twitte la liste des assassins (lisible sur mon site Soizic-lasulfateuse.kahlachnikov.fr), j'ai repris le flambeau, et pris une sévère hier soir Chez Gino où j'ai ajouté dix gouttes de poppers à la recette de la sangria de la défunte (in memoriam, pour la commande on dit «tu me mets une Chantal !»).

Ayant provisoirement fermé mon onglerie-conseil de la Napoule pour me mettre au service du journalisme d'enquêtes avec des vrais morceaux d'infos dedans, je suis toute prête. C'est pas comme d'autres ! Les photos de la dream team de Libération (dans un état ! mais un état !) sont visibles sur mon autre site Soizic-laballedansl