Ce jeudi à Cannes, ce n'est pas la journée de la bite au cirage mais celle du Gland bleu avec le Jacques Audiard aquatique en compét. Pour le propos critique, lire ci-avant, mais pour la vérité des cris, lire ici. C'est en effet un hurlement à défolier les palmiers que je voudrais pousser, afin que certaines pignouferies soient évitées concernant la personne de mademoiselle Marion Cotillard. On sait à partir de désormais qu'elle incarne une pom-pom girl d'aquashow boulottée des deux jambes par une orque à jeun. Donc, après le fameux «I'm speechless» pour son oscar, Marion pourra oser «I'm legless». Mais elle sera bien la seule autorisée à oser. Pour qualifier son jeu,si on ne l'aime pas, on évitera : «Elle joue comme un pied.» Et si le jury l'aime au point de lui attribuer un prix d'interprétation, espérons qu'il n'aura pas l'indélicatesse de lui parler de palme.
Sinon, ma nouvelle amie de cœur-Croisette s’appelle Ubolratana Rajakanya Sirivadhana Barnavadi (et zrac ! encore un clavier d’ordi bousillé). Qui n’est pas la moitié d’une princesse (pas comme d’autres, que je nommerais bientôt !) mais la fille aînée du roi de Thaïlande, Bhumibol Adulyadej, et de la reine Sirikit, qui a le bon goût culotté, contrairement au reste de sa famille, de faire dans le bref. Thaï donc. La tentation est si forte que je ne saurais me dérober à mon devoir : qui me thaï une pipe ?
Si Ubo (etc.) est à Cannes, c'est qu'elle s'est lancée dans une carrière d'actric