En effet, il n'y a qu'à Cannes qu'on entend de ces choses, mais de ces choses ! Votre Soizick, plus que jamais infiltrée et grande oreille débouchée s'il en est, vous rapporte tout. Par exemple les titres auxquels vous avez (hélas !) échappés pour le film de Jacques Audiard : «Pêché moignon» ou bien «Le magicien d'os». Ah les lâches ! Ce n'est pas comme Jean-Mi, courageux jeune cannois qui, au zinc du Mary Poppers, bar interlope, ne mâche pas ses convictions. «On est envahi ! Quand on voit tous ces gens, c'est là que je comprends la différence entre leurs valeurs et les miennes. C'est la ga-be-gie. La preuve, je suis le festival de très près : cette année, il n'y a que deux stars, Brad Pitt et son Botox. Le reste, rien à péter, que des films crevards et des soirées pouraves.» Merci Jean-Mi. Un conseil beauté ? «Je vous recommande ce que je dis toujours à Marie-Ôde. Mais si Marie-Ôde, vous ne connaissez qu'elle, c'est la gérante de la boutique Ail Love Cannes (richesses de notre terroir provençal). Alors, comme je dis toujours à Marie-Ôde : La Mini et les talons, sinon ça n'attire pas !»
Yakakannes aussi qu'on peut recueillir one on one les confidences d'une importante organisatrice de petits-déjeuners événementiels. Bonne nouvelle, dit-elle : «Si on se lève de bonne heure pour marcher dans mon événementiel, on peut apercevoir des vedettes qui prennent leur café dans un palace. Par exemple, Laurent Weil.» Mauvaise nouvelle : c'est vrai.
Yakak