Depuis 25 ans, la Berlinale décerne son Teddy Award. A Venise, le Queer Lion récompense les films gay friendly. Depuis 2010, à Cannes, c'est la Queer Palm qui récompense le film traitant le mieux la question de l'homosexualité et du genre à Cannes.

Présidé cette année par la comédienne Julie Gayet, le jury composé de critiques et responsables de festivals devra départager treize longs métrages et quatre courts, des oeuvres dénichées dans les différentes sélections du Festival de Cannes. Pour le moment, la Queer Palm ne fait toutefois pas partie du palmarès officiel.

«Qu'un prix comme la Queer Palm existe à Cannes, dans le plus grand festival de cinéma du monde, c'est déjà une victoire», estime Franck Finance-Madureira, journaliste cinéma et créateur de la Queer Palm. Selon lui, «la visibilité queer dans un festival mondialement suivi, c'est aussi rappeler la nécessaire égalité des droits pour tous, quelle que soit son identité sexuelle».

L'objectif du prix est de récompenser un film pour ses qualités artistiques d'abord, et ensuite son traitement des questions gay, lesbienne, bi ou trans, et des questions de genre, en général. Les réalisateurs Olivier Ducastel et Jacques Martineau (Jeanne et le garçon formidable, Crustacés et coquillages, Drôle de Félix...) sont les parrains de l'édition 2012.

Pour Julie Gayet, «si des progrès ont été observés ces dernières années, il y a encor