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Libération

La chambre du fist

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publié le 25 mai 2012 à 21h26

Bonjour, ici madame Irma Soizick, medium polypocket qui sait donc tout du palmarès du Festival de Cannes et le communiquera volontiers à qui en fera la demande sur mon site on line, la-fessenheim-easy-voyances.j'ai-la-boule (2 345 euros par minute de Carte bleue après le bip). Sinon, j'ai failli être emportée par un tsunami de scènes de la vie cannoise. Surtout quand Magalie, une copine de La Mapoule, que j'ai failli étrangler avec la ficelle de son coupe-crotte, vu qu'elle me regardait dans les yeux sans me voir, me lâche : «Ô pôvre, t'étais tellement en face de moi que je t'ai pas reconnue.» Et nous voilà réconciliées devant un aïoli de l'amitié que depuis je me sens moins seule au niveau remontées d'huile (d'olive). Pfuiiiiit ! Un petit coup de spray mentholé et ça repart ! Pour noter une forte théma qui a évidemment échappé à la dream team de Libération : le fauteuil roulant. Qui se déplace dans les films de Michael Haneke et Jacques Audiard mais aussi sur la Croisette sous les fesses de Bernardo Bertolucci, pas au mieux de sa forme. Et le Yoda, tu l'as vu maître Yoda ? Mais non, tête folle, c'est Georges Lautner et ce qui en reste, prêt pour le tournage de l'Empire en pire contre-attaque.

Heureusement, shazam !, Robert Pâtisson est là ! D’abord, c’est délicieux les patissons surtout en soupe. Et, en plus, Robert, c’est mon fist, ma bataille, depuis que je l’ai vu se faire visiter le fondement dans le film de David Kronenbourg. Quelle leçon de s