LES ENFANTS LOUPS, AME & YUKI de Mamoru Hosoda. 1 h 57.

Ce dessin animé japonais, l'histoire d'une jeune veuve élevant ses deux enfants mi-bambin mi-louveteaux dans une région de montagne, est signé d'un nouveau maître du genre, déjà repéré pour la Traversée du temps et l'incroyable Summer Wars. Aussi troublant qu'un Kubrick, aussi mélo, élégant et stylisé qu'un Sirk, à la fois calme et lyrique, ce film est l'événement surprise de cette rentrée.

DARK HORSE de Todd Solondz. 1 h 25.

Abe est un gaillard de 30 balais qui vit encore chez papa-maman (interprétés par le couple grandiose Christopher Walken-Mia Farrow), collectionne les jouets et tapisse les murs de sa chambre de posters. Il concentre toutes les disgrâces de l’Américain supermoyen : obèse malgré le Diet Coke, roulant en Hummer jaune canari, bouffeur de télévision, inculte, sympa, gênant. Le film est le récit de sa tentative de mariage ratée avec une suicidaire.

LA VIERGE, LES COPTES ET MOI… de Namir Abdel Messeeh. 1 h 31.

Ou comment un projet de documentaire sur les apparitions de la Vierge dans un village égyptien où les ferveurs coptes et musulmanes étaient communes devient une fiction et une autobiographie du cinéaste en artiste complexé.