Nick Cave a signé le scénario des Hommes sans loi (Lawless en VO), chronique de la prohibition à travers le conflit opposant un ignoble tueur à la solde du procureur local (Guy Pearce, en sadique ridicule) à une fratrie de producteurs d'alcool à 90 degrés minimum (Shia LaBeouf, toujours parfait de, hips !, sobriété). L'Australien John Hillcoat s'est taillé une petite réputation avec son western de l'outback The Proposition (en 2005), du pur Nick Cave (script et musique), puis il a commis l'irréparable avec l'adaptation moisie de la Route, de Cormac McCarthy. Autre fresque historique, Ce que le jour doit à la nuit, d'Alexandre Arcady, adapte avec pas mal de moyens le roman du même nom (et best-seller) de Yasmina Khadra. Dans l'Algérie des années 30 à 60, le destin du jeune Younes (Fu'ad Aït Aattou) qui, arabe et musulman, grandit dans un bidonville d'Oran avant d'être confié à son oncle, un riche pharmacien marié à une Française, et de se nommer désormais Jonas. Il fréquente alors le quartier des colons jusqu'aux premières secousses de la guerre d'indépendance qui font ressurgir son passé de dominé. Mélanie Thierry accouche en zonzon dans Ombline, de Stéphane Cazes, chronique de jours sombres pour cette jeune mère derrière les ba
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