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Libération

Les choix de «Libé»

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publié le 25 septembre 2012 à 20h06

CAMILLE REDOUBLE de et avec Noémie Lvovsky, 1 h 55.

Un soir de réveillon trop arrosé, nuit d’ivresse et de transfiguration, Camille, 45 ans, alcoolo qui vient de se faire larguer, se retrouve propulsée dans son passé, sa vie lycéenne. Malgré une identité clairement située du côté de la comédie, le film est loin d’être systématiquement drôle. Dans le puzzle amusant et en plein chantier d’une vie d’ado dont elle voudrait retrouver chaque pièce, l’actrice-cinéaste a aussi placé des scènes de sourde émotion ou de pur trouble.

ALYAH d'Elie Wajeman, 1 h 30.

Alex, un jeune dealer de shit puis de cocaïne, décide sur un coup de tête de quitter Paris pour partir s’installer à Tel-Aviv. Mais une telle migration (qui donne d’ailleurs son titre au film) requiert de l’argent et surtout d’accomplir une rupture avec la vie qu’il a menée jusque-là.

Un premier film entre polar maigre et balade existentielle. Dans le rôle d’Alex, Pio Marmaï fait des étincelles, la fois ténébreux, gamin, charmant, discrètement cabotin puis inaccessible.

LE SOMMEIL D’OR de Davy Chou, 1 h 43.

Le cinéma cambodgien est né, a explosé, puis a disparu. Plus de 400 films ont été produits dans le pays entre 1960 et avril 1975, date de l’arrivée des Khmers rouges aux portes de Phnom Penh. Après leur victoire, les salles sont fermées, les cinéastes assassiné