En 1984, la demi-heure noir et blanc du court métrage Frankenweenie est le dernier fait d'arme de Tim Burton au sein de la maison Disney, qui le laisse filer sans se rendre compte qu'elle vient de se défaire d'un de ses plus brillants éléments. Ils auront le temps de mesurer l'ampleur de leur perte avant de récupérer la mise en 2007 avec un nouveau contrat qui se soldera par l'énorme succès d' Alice au pays des merveilles en version 3D. Le projet de remake des aventures du gamin Victor - qui se transforme en docteur Frankenstein pour ressusciter son chien Sparky - date de cette époque. Et il aura fallu du temps pour qu'il finisse par aboutir, Tim Burton menant en parallèle la réalisation de Dark Shadows (pour le compte du studio Warner) et assurant la promo de l'expo itinérante à sa gloire - et qui a notamment été un énorme succès à Paris. Omniprésent, Burton a fini par lasser même le fan-club le mieux disposé à son égard.
Réalisé en stop motion - la technique de l'image par image -, le film d'animation 3D Frankenweenie n'apporte rien de révolutionnaire au sein d'une principauté gothique dont on semble connaître les moindres recoins. Une banlieue pavillonnaire bien peignée devient le théâtre d'un chaos grandissant initié par une poignée de gamins jouant les démiurges. Les ani