Menu
Libération

Le fantastique s’en met plein le Pifff

Article réservé aux abonnés
Flippe. La seconde édition du Paris International Fantastic Film Festival se tient jusqu’à dimanche.
"Cabal", film épique au coeur de la nuit Clive Barker, samedi. (DR. )
publié le 20 novembre 2012 à 19h07
(mis à jour le 21 novembre 2012 à 14h52)

Dans un paysage du cinéma français rarement très accueillant pour le fantastique, le Paris International Fantastic Film Festival (Pifff) qui a débuté le 16 novembre et se poursuit jusqu’à dimanche a des allures de précieuse bulle d’oxygène. Avec le vénérable Fantastic’art de Gérardmer (Vosges), c’est l’une des rares manifestations sur le cinéma de genre. Créé l’an dernier, le Pifff avait réuni dans une petite salle du quartier Opéra, à Paris, la bagatelle de 4 600 spectateurs en trois jours, en programmant des films dont, sans lui, la grande majorité n’aurait jamais été seulement visible en France.

Pour sa seconde édition, le festival a programmé une bonne quinzaine de films récents, dont certains ont fait pas mal parler d'eux sur le Net avant leur débarquement éphémère à Paris. C'est le cas de Citadel, de Ciaran Foy, une flippante affaire d'agoraphobie en Irlande, de The Flying Swords of Dragon Gate, le nouveau Tsui Hark, ou de Modus Anomali, de l'Indonésien Joko Anwar, un survival tourné en huit jours dans la jungle.

Givré. Dans un registre plus patrimonial, le festival s'attache également à faire resurgir en salles des films qu'on ne voit plus qu'en vidéo, dans des versions plus ou moins acceptables et plus ou moins complètes. A ce titre, le Pifff a retrouvé à la cinémathèque de Toulouse une copie 35 mm de Bad Taste, le très dégoûtant et poilant premier film de Peter Jackson, tourné à l'époque où le Néo-Zélandais ne croya