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Libération

Demandez le patrimoine…

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La première édition du festival consacré aux films restaurés associe projections, hommages et débats.
publié le 28 novembre 2012 à 23h43

La séance de Phono-Cinéma-Théâtre s’inscrit dans le cadre de la création de Toute la mémoire du monde, premier festival du film restauré, à l’initiative de la Cinémathèque française.

Jusqu’à dimanche, une quarantaine de projections auront lieu, illustrant les efforts protéiformes d’une partie de l’industrie du cinéma pour la sauvegarde d’un patrimoine si vaste qu’il est presque impossible d’en définir les frontières. Ce festival, au passage, vient souligner le paradoxe voulant que des sommes considérables soient affectées à la rénovation de films rares, ainsi qu’à leur conservation et leur diffusion, tandis que, dans le même temps, personne n’est encore en mesure de garantir la pérennité des films contemporains.

Pour mesurer l'ampleur du travail, le festival s'est évertué à brasser large, mêlant restaurations grand public comme Lawrence d'Arabie, de David Lean, ou Tess, de Roman Polanski, voire Chantage, un des muets de Hitchcock, tourné en Angleterre en 1929, jusqu'à la sauvegarde d'œuvres plus confidentielles comme le Cadavre vivant, du Russe Fedor Ozep, M, adaptation de 1951 par Joseph Losey du M le Maudit de Fritz Lang, ou encore cinq courts métrages de Dino Risi.

Cette manifestation est aussi l’occasion, à travers hommages et tables rondes, de réunir la plupart des grands acteurs de cette industrie patrimoniale qui ne cesse de prendre de l’ampleur.

Les Archives françaises du film, la Cinémathèque de Toulouse, la George E